Mon premier trimestre au Japon officiellement terminé, me voilà désormais en vacances pour… deux mois ! Parce que les Japonais ne font décidément rien comme le reste du monde, leurs « vacances d’été » sont en hiver, et le premier semestre commence en avril. Du coup, bien que mes examens de japonais et les divers papers à rendre soient derrière moi, je n’arrive bizarrement pas à me « sentir » en vacances, et cela tient principalement à une raison —deux, si on compte la neige qui tombe actuellement à gros flocons (au moment où j’ai commencé à écrire cet article), enterrant définitivement tout caractère estival déjà limité que pouvaient revêtir ces « grandes vacances »… Cela fait en effet quelques semaines déjà que je me prépare pour les concours des écoles de commerce que je passerai en France en avril. J’ai senti dès mon plus jeune âge que ma voie était dans le business : gravir un à un les échelons d’une entreprise ou bien créer la mienne, gagner de nouvelles parts de marchés, répondre aux attentes des clients, se distinguer de ses concurrents, prendre des risques, investir sur le long-terme, voyager à travers le monde, convaincre, négocier, se réinventer… J’ai envisagé durant un moment une carrière d’ingénieur ou de pharmacien, mais c’est sans surprise que ma vocation première a finit par l’emporter sur le reste. J’ai choisi Sciences Po parce qu’elle m’offrait une denrée précieuse dont on a particulièrement besoin à 18 ans, à savoir le temps. Le temps de réfléchir, d’élargir mes horizons, de vivre de nouvelles expériences, de grandir, et de faire mûrir en même temps que moi toutes les idées et les projets professionnels qui me trottaient dans la tête, en les enrichissant jour après jour, au fur et à mesure de mes découvertes et avancées personnelles. Mais l’envie d’intégrer une école de commerce ne m’a jamais quitté et n’a fait que se renforcer durant ces deux dernières années, jusqu’à que je prenne la décision depuis Tokyo de déposer mes candidature, passer les concours nécessaires, et donner le maximum pour intégrer l’école de commerce dont je rêve à la rentrée prochaine, faire du futur que je me suis toujours imaginé une réalité.
Mais pour l’heure, je m’octroie une pause d’une douzaine de jours dans mes révisions pour traverser le Vietnam du nord au sud avec mes grands-parents ! D’où le fait que je termine cet article un peu précipitamment, mais promis, je m’appliquerai infiniment plus sur tous ceux que j’écrirai à propos de ce voyage extraordinaire !
PS: la barre des 50 articles vient d’être franchie ! Prochaine étape: la centaine ! :-)